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PARTICIPEZ À LA RESSURECTION D'UN MYTHE EN JOUANT À ARKANOID : ETERNAL BATTLE (SWITCH)

Faites place au patron ! Mon Dieu que je suis heureux, chers lecteurs. C'est le retour d'un véritable mythe que nous vivons là ! De plus, bien que les opérations se soient naturellement déroulées sous la houlette du vénérable ancêtre japonais TAITO, ce sont des petits frenchies bien de chez nous qui sont derrière cette résurrection. Mesdames et messieurs, le casse-briques sûrement le plus connu revient et il est sacrément en forme. Cela fut rendu possible grâce aux efforts combinés du studio de développement Pasta Games et du distributeur Microids qui sont donc tous deux basés à Paris. Êtes-vous prêts, amis hardcore gamers, à entrer en transe ? Car c'est dans cet état second, la bave aux lèvres et les mains tremblantes, que vous allez vous retrouver en enchaînant les parties sur Arkanoid Eternal Battle. Et que c'est bon...

Quand des passionnés parlent aux passionnés...

Vous trouvez que j'en ai trop fait dans l'introduction ? Que nenni ! Pour les gens comme moi, les adeptes de la performance vidéoludique, Arkanoid se pose comme étant l'un des objectifs primordiaux menant à une vie de gamer respectable. On se doit d'avoir scoré sur ce jeu. Oui, je suis un brin "fondu", certes, mais je n'affabule pas en mettant cette licence sur un piédestal. Ce casse-briques a traversé les époques ainsi que les générations de machines diverses et variées. Pourquoi cela ? Et bien parce que le concept est tellement simple et addictif qu'il est extrêmement difficile de mettre fin à une session. Arkanoid c'est la promesse d'un amusement immédiat. Ce n'est pas pour rien qu'il fut un roi des salles d'arcade enfumées en son temps. C'est d'ailleurs l'un de mes rêves. Posséder une borne Arkanoid, une Galaga et une PONG en mode table. Voici mon trio de tête en ce qui concerne cette bonne vieille arcade. Mais là n'est pas le sujet. Je trouve ça tout simplement génial qu'à notre époque de "l'argent roi" il existe encore des studios de passionnés faisant des jeux pour des passionnés. Honnêtement, lorsqu'un projet comme Arkanoid : Eternal Battle est lancé ce n'est pas en vue d'un futur bénéfice mirobolant. Pas du tout. Si le versus fighting ou le shmup sont des genres de niche, que dire du casse-briques ? Donc, des développeurs se lancant dans une telle aventure le font pour faire plaisir à nous autres vieilles gargouilles, pour se faire plaisir à eux ainsi que pour inclure leurs noms aux crédits d'un pierre angulaire du JV. Nous ne pouvons que les en féliciter. Bon, ceci étant dit, passons à ce nouvel opus.

Neo
Retro

DOH is back !

C'est toujours la même histoire depuis que j'ai obtenu mon exemplaire d'Arkanoid : Eternal Battle. D'ailleurs, je tiens à préciser que la version physique sur Nintendo Switch est vraiment très cool et vient avec son joli fourreau, une planche d'autocollants franchement stylés, l'OST digitale, des fonds de cours originaux in game ainsi qu'avec une carte hologramme sympathique. En ce moment, mes "gros" jeux sont Dark Souls Remastered et No Man's Sky. Et bien, le soir après avoir mené à terme mes tâches journalières, je me dis tout le temps que je vais faire un peu rebondir l'Energy-Ball, c'est le petit nom de la bille, avant de passer aux "choses sérieuses". Et ça ne loupe jamais, je passe plusieurs heures à tâcher d'améliorer mon score et est alors venu le moment de me coucher. C'est récurant. Ça veut bien dire ce que ça veut dire, à savoir que nous avons là un superbe titre qui remplit allègrement son office de divertissement. Top. Mais pourquoi cet engouement ? Comment un bête casse-briques peut-il autant maintenir le joueur en haleine ? Plusieurs choses expliquent cela. Déjà, j'apprécie personnellement lorsqu'un jeu de réflexion ou d'adresse propose du lore plutôt qu'un gameplay sans rien autour. Chose que font parfaitement les shmups par exemple.

Le gigantesque vaisseau-mère Arkanoid est attaqué par une force extraterrestre. Alors, un petit aéronef indépendant nommé Vaus parvient à s'en échapper en évitant ainsi la destruction. Malheureusement, il est en quelque sorte aspiré vers une autre dimension. Celle-ci est totalement labyrinthique et l'équipage du Vaus doit donc détruire la multitude de briques, nommées space walls, lui barrant la route menant au créateur de ce dédale infernal. Cette entité, ou divinité, est appelée DOH et se matérialise sous la forme d'un immense visage rougeâtre et sévère. D'ailleurs, DOH se trouve être derrière l'attaque de l'Arkanoid. Il convient donc de le détruire pour nous échapper et également assouvir notre vengeance. Pour la version Neo, c'est sensiblement la même chose mais quelques années plus tard lorsque DOH revient à la charge. Notre petit vaisseau est alors nommé ReVaus.

Le screen est en anglais mais le jeu est bel et bien en français

Alors, ce n'est pas du scénario qui en jette ça ? En tous cas, ça ajoute un plus non négligeable qui plonge encore un peu le joueur dans sa partie. Ensuite, ce qui fait que moi et tant d'autres pouvons rester longtemps sur Arkanoid : Eternal Battle est tout simplement son gameplay. Nous dirigeons donc le Vaus ou ReVaus et devons seulement nous trouver à la réception de l'Energy-Ball afin de la renvoyer fracasser les briques flottant au-dessus de nous. Notre vaisseau longiligne se déplace horizontalement en bas de l'écran. Sa vitesse de déplacement est parfaitement dosée. Ni trop rapide (ce qui deviendrait un handicap) ni trop lent. Ajout non négligeable de cette version, les gâchettes servant à dasher des deux côtés. Une feature extrêmement pratique quand il s'agit de réceptionner l'Energy-Ball à la volée. Voilà, vous savez tout en ce qui concerne la maniabilité. Enfantin. Mais vous vous doutez bien qu'il va falloir beaucoup d'entraînement pour bien gérer la physique de l'Energy-Ball et "viser" correctement. Cela dépend de l'endroit où elle touche le Vaus. Plus vous la prenez vers le bord, plus elle repartira avec un angle serré. Pour exemple, si jamais vous frapper la bille avec pile le côté du vaisseau, alors elle rebondira presque horizontalement. Ensuite, la vitesse augmente au fil des rebonds et se réinitialise à chaque perte. Le rythme monte plutôt vite, nous sommes sur un jeu demandant une sacrée concentration, arcade oblige. Une chose me terrifie désormais et je les vois même dans mes cauchemars. Je veux parler des satanés Harmful, DOH Eyes et autres Helpful. Bien que ramenant des points, l'apparition de ces "formes extra-terrestres" amène toujours une bonne dose d'appréhension car celles-ci descendent nonchalamment, virvoltent ici ou là et ont surtout le chic pour tromper le joueur lorsque l'Energy-Ball rebondit dessus avec un angle improbable. Pour finir, et c'est là ce qui donne énormément de sel au jeu, nous avons les différents items. Tombant aléatoirement après avoir brisé une brique, ces derniers viennent sous forme de capsules colorées et affublées d'une lettre. La première chose à avoir en tête est que, contrairement à certains autres titres du genre, il n'y a aucun malus (ça, ça sera pour le mode Eternal Battle mais je vais y venir après). Le seul truc qui peut être embêtant est d'échanger une amélioration du tonnerre comme les canons-lasers par quelque chose de moins utile, je veux dire rapportant moins de points, comme le Vaus collant. Il faut bien le dire, la licence Arkanoid est faite pour les accrocs du scoring. Si comme moi, vous n'arrivez pas à jouer à un shmup juste pour l'ambiance, qu'il vous faut instinctivement engranger les points, alors foncez sur Arkanoid : Eternal Battle. Même mes tentatives de 1CC sur plusieurs shmups se soldent par des échecs parce que je n'arrive pas à faire fi du score pour me focus sur le fait de ne pas mourir. J'ai trouvé de quoi faire mon bonheur avec ce jeu, du scoring à l'état pur. Émotion... Mais revenons à nos moutons. Faire apparaître deux autres Energy-Balls en même temps, la rendre plus grosse, la ralentir, gagner une vie (vous en aurez bien besoin), agrandir le Vaus, etc... Les items sont nombreux et rythment les parties en apportant beaucoup de piment. Top. En mode Eternal Battle, le battle royal online à 25 joueurs, tomberont également des items servant à embêter nos adversaires. Accélérer le rythme, réduire la taille du Vaus, brouiller l'écran, etc... Pour les utiliser, il suffit d'appuyer sur une gâchette. Ce mode présentant les concurrents en ligne, il faut choisir entre "tirer" à droite vers celui devant nous ou bien à gauche pour encore éloigner celui se trouvant derrière nous. Ce système est vraiment marrant et agrémente les parties de sacrés coups de vice. Notez juste qu'il ne faut pas trop attendre avant d'utiliser ce malus car il disparaît en cas de perte de l'Energy-Ball. Dernière chose, toujours dans ce mode en ligne, certaines briques scintillent et auront là aussi différents effets selon leur couleur comme donner le pouvoir à l'energy-ball de traverser les briques au lieu de rebondir dessus, d'augmenter le score de combo en enchaînant les briques ou encore de toutes les faire exploser d'un seul coup. Les effets sont variés à l'instar des items et des malus à envoyer aux adversaires. Tout cela donne lieu à un feu d'artifice d'effets lumineux et à une parfaite transition pour aborder la réalisation d'Arkanoid : Eternal Battle en même temps que ses différents modes de jeu.

Le combat final est impressionnant

Rester focus pour garder la première place

Trois jeux en un

Commençons par ce qui fera plaisir aux vieux briscards, à savoir la présence de la version arcade originale de 1986. Il n'y a pas à sourciller, le soft est toujours aussi bon aujourd'hui. Les graphismes sont colorés, la musique entraînante à souhait et le challenge toujours présent. Tout ce que nous aimons. Le jeu est présenté comme si nous étions assis face à la borne et les développeurs ont même pensé à ajouter un léger "brouhaha" comme si nous nous trouvions réellement dans une salle d'arcade. Classe.

Mais nous arrivons sur 2023 et ces mesdames et messieurs de chez PastaGames se devaient de moderniser tout ça. Et nous voici donc avec la superbe version Neo. À l'instar d'un Tetris 99, ils choisirent de suivre la voie de la luminescence. J'entends par là que nous avons le droit à un rendu psychédélique du plus bel effet. Outre la musique et les bruitages qui rendent superbement et nous plongent dans l'action, les effets de lumière sont un véritable spectacle pyrotechnique. La traînée laissée pas l'Energy-Ball, qui ressemble dorénavant à une petite comète, aide grandement à se repérer et à préparer notre prochain mouvement. J'ai l'impression que niveau difficulté, les deux jeux se valent bien que cette nouvelle mouture paraisse plus énergique mais c'est beaucoup du au lifting qu'elle a subit.

Vient enfin ce que les divers testeurs disent être, à raison, le coeur même de ce nouvel opus. Le mode Eternal Battle. C'est un battle royal à 25 joueurs vraiment génial. Le concept se base sur l'élimination du dernier en course, au niveau des points, toutes les 20 secondes par le tout-puissant DOH. Je vous ai déjà parlé des malus à envoyer aux autres joueurs. Ensuite, les niveaux apparaissent aléatoirement et montent vite en difficulté. Ces briques jaunes, indestructibles, formant un satané carré avec juste une ouverture et au milieu duquel se trouve une unique brique multicolore valant un grand nombre de points... C'est à devenir fou et pourtant j'adore ça. Les quatre survivants toujours en lice se retrouvent à affronter DOH.  J'ai tout bonnement halluciné la première fois que je me suis retrouvé face à cette entité spatiale. Ce combat est juste mortel ! L'arène est bien plus étendue, la vue est donc quelque peu éloignée. Trônant au beau milieu de l'écran, DOH nous surplombe de toute son écrasante majesté. Sa hit-box est un rectangle apparaissant lorsqu'une Energy-Ball le touche. Il possède des pouvoirs comme un énorme laser duquel il faudra vite s'eloigner, il peut aussi invoquer la foudre ou encore faire s'enflammer le ReVaus. De sacrées rejouissances. Cela donne lieu à des moments épiques. Le boss continuera d'egrainer les derniers jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul vaisseau face à lui et c'est alors la lutte finale. Même en perdant, nous sommes tout de même Top 1, si je puis dire, et engrangeons donc les points d'expérience en conséquence. D'ailleurs, le seul bémol est le classement qui se fait en rapport à ces points d'expérience. En fait, et ce n'est valable que pour le mode Eternal Battle, le premier du classement, qui se réinitialise à chaque nouvelle saison, se trouve tout bonnement être celui ayant le plus joué, pas celui ayant le plus performé. Quant aux modes Neo et Retro, là ce sont les points qui comptent, ce qui est logique. En tous les cas, c'est toujours motivant d'avoir accès à un classement en ligne. Je compte bien faire en sorte que mon nom, Richard, se trouve dans le haut du panier pour les trois modes. Arkanoid : Eternal Battle me chauffe du feu de Dieu. 

D'interminables heures...

...de plaisir simple et pur

Et bien voilà, je pense avoir correctement fait le tour de la question. Vraiment, pour moi ce test est important. Arkanoid : Eternal Battle est un grand jeu. Réellement, je sais que j'ai là un titre que je ne lâcherais plus jusqu'à une prochaine itération. Nous pouvons dire que PastaGames et Microids ont rendu un vibrant hommage à cette licence hors du temps. Les modes Retro et Neo sont superbes et la grosse nouveauté, le mode Eternal Battle, offre vraiment un nouveau souffle à la série. Le seul problème, comme à l'accoutumée, est le manque de joueurs en ligne. J'ai d'ailleurs le projet en tête de créer un nouveau blog axé uniquement sur ce genre de titres ainsi qu'un groupe Facebook et Discord afin de mettre en place des petits tournois. J'adorerais cela. C'est tellement dommage de voir des jeux comme Windjammers 2 ou Arkanoid : Eternal Battle desertés alors que je sais que nombreux sont les gamers partant pour s'amuser dessus. Il y'a bien des tournois de jeux de combats (avec parfois du Windjammers d'ailleurs) et je suis persuadé que les genres plus anciens, casse-briques et autres PacMan, y ont encore amplement leur place. Surtout lorsque paraissent de nouvelles versions remises aux goûts du jour. Avis aux organisateurs. 

Ces licences historiques font partie intégrante de nos vies de gamers. Elles mûrissent en même temps que nous et nous accompagnent au fil des années. Je jouais à Arkanoid étant enfant, j'y joue maintenant que je suis père de famille et j'espère bien y jouer, si notre bon Seigneur le permet, lorsque je serais un papi avec des petits enfants à qui passer la manette. Si vous avez grandi avec Arkanoid ou si vous êtes féru de jeux typés arcade, je ne peux que fortement vous conseiller cette nouvelle version dont émane passion et respect. Chapeau aux développeurs et encore merci.

Peace.

O'Reilly    


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