Très loin de l'agitation des grands studios. Ayant un budget sûrement similaire à celui aloué à 20 secondes de cinématique d'un AAA. Et encore... Un marketing se résumant au bouche à oreille entre passionnés. Le jeu que j'attends comme un fou en cette année 2023 reste sûrement inconnu, bien qu'il en soit à la fin de son développement, de 98% des gamers. Même les retrogamers les moins aventureux sont pour beaucoup passés à côté, j'en suis sûr. Encore une fois, c'est sur Commodore 64 que ça se passe. Oui, la dernière niche de la poupée russe, si vous voyez ce que je veux dire. Bon, j'arrête de tourner autour du pot. Mesdames et messieurs, le studio Protovision espère pouvoir sortir Wild Wood à l'Éte 2023. Je croise les doigts, les orteils et tout ce que je peux croiser pour que ce soit le cas. Voyons plus précisément de quoi il retourne.
Objectif Lune
Parmi les très nombreux types de graphismes existants, j'aime par dessus tout ce que propose le Commodore 64. C'est ce qui est vraiment génial avec les machines de cette ère, elles ont toutes un grain particulier reconnaissable au premier coup d'oeil par un connaisseur. Wild Wood possède ce "truc" à part et le transcende. Sérieusement, ces dernières années j'ai pris de nombreuses baffes vidéoludiques et sur ce support précis tout particulièrement. C'est les yeux écarquillés que j'ai parcouru, et que je parcours encore, le tellement époustouflant Soulless 2 : The Armour of Gods. Je fut complètement envoûté par Briley Witch Chronicles. Je suis retombé en enfance et ai passé de merveilleuses heures sur Barnsley Badger. Etc, etc... Cette ludothèque est tout simplement ma favorite, celle sur laquelle je passe le plus clair de mon temps. À chaque fois que je me dis que je tiens le jeu le plus "conséquent" de la machine, à chaque fois il y'a des développeurs pour me donner tort. La preuve en est les screenshots de Wild Wood. Mon Dieu que c'est beau ! Le pixel-art à son paroxysme ! Oui, je met des points d'exclamation car je fus réellement choqué par ce que j'ai vu.
L'Eglise d'Auvers-sur-Oise
La campagne et ses champs de blé, ses terriers enfouis, une cathédrale majestueuse, les ruines d'un mystérieux temple, un cimetière effrayant... Tel est le genre de lieux que nous aurons à parcourir dans Wild Wood. Mais avant tout, vous ai-je précisé que nous allions jouer un lièvre ? Oui, un lièvre. Et pas un remake de Bugs Bunny, non, mais bel et bien un animal au plus proche de la réalité. Je trouve cette idée géniale et très prometteuse niveau gameplay. Un lièvre ça court vite, ça saute haut, c'est très vif... Parfait pour un héros de jeu vidéo.
Revenons aux décors. Ceux-ci sont tout bonnement somptueux. C'est vraiment fou ce que ces génies des pixels sont parvenus à faire avec les 8 bits du Commodore 64. Nous avons sous les yeux une véritable prouesse. En regardant les screenshots, je ressens la même chose que face aux tableaux de Vincent Van Gogh (d'où le titre du paragraphe, mon œuvre préférée du maître). Une plénitude salvatrice. Vraiment. J'ai tellement hâte de parcourir le monde de Wild Wood...
Et bien voici à peu près tout ce que nous savons sur Wild Wood. Aller, aller... Que vienne l'Été ! Et prions pour que la sortie ne subisse aucun report. Vous trouvez peut-être que j'en fais trop mais vous ne vous rendez pas compte. J'ai repris le gaming il y'a environ trois ans et cela m'a énormément aidé à surmonter de sacrées épreuves. Tous les titres parus sur Commodore 64 cités plus haut dans cet article furent pour moi une véritable thérapie. Mes bouées de sauvetage. Tout ça pour vous dire que je prête une grande importance à ce média que nous aimons tant. Bref, vivement que sorte Wild Wood.
Peace.
O'Reilly
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