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DARKNESS ET DARKIPEDE (C64MINI) : DANS LA JUNGLE PERSONNE NE VOUS ENTENDRA CRIER

J'adore la direction artistique de ces jeux ! Voilà, ça c'est dit. Sérieusement, l'univers dans lequel se déroulent nos aventures, à savoir la jungle, est juste envoûtant. Je pense que c'est désormais officiel : l'ère 8 bits est mon époque favorite en termes de jeux vidéos. Et avec le Commodore 64, nous avons vraiment ce qui se faisait, et se fait toujours, de meilleur en la matière. Je vous invite à jeter un oeil à un titre tel que Briley Witch Chronicles si vous avez encore besoin de vous en convaincre. Bref, je fut donc d'abord attiré par l'aura de Darkness (Darkipede est un shmup reprenant le même design). Ce jeu date de 2014 et les screenshots me donnèrent instantanément envie de parcourir ces lieux. Voyons ce que j'y ai trouvé...

Le livre de la jungle

Darkness est un jeu d'aventure de type twin-stick shooter dans lequel nous pouvons donc tirer dans les huit directions. Darkipede est un petit jeu qui vient se greffer au premier et se veut être un Centipede remis au goût du jour. Bien que ce dernier soit sympathique, c'est sur Darkness que je vais m'appesentir dans cet article. Nous y jouons un explorateur nommé Stan ayant découvert par hasard, après le crash de son avion, des ruines antédiluviennes enchevêtrées au beau milieu de la jungle. Les serpents, léopards et autres gorilles ont pris possession des lieux. Perdu dans ce grand labyrinthique tortueux, notre but sera donc d'en découvrir les mystères et d'en sortir vivant. La chose ne sera pas aisée tant le nombre de choses nous agressant constamment est élevé. De plus, le jeu se présente tel un metroïdvania mais en vue du dessus. J'entends par là que nous évoluons sur une grande map dont les différentes parties s'ouvriront au fil de l'aventure, des clés glanées ci et là ou encore des mécanismes mis en branle. Une feuille blanche et un crayon ne seront pas de trop pour s'y retrouver. L'écran de jeu est bien fichu car sont en permanence affichés les items en notre possession. Nous retrouvons également notre santé, trois coeurs descendant plutôt vite. Bien entendu, en cherchant dans les buissons il sera possible de dégotter de quoi restaurer nos points de vie, nous rendre extra rapide, plus puissant, etc... La difficulté est franchement bien dosée. Le soft propose un bon challenge mais en faisant les choses intelligemment, le joueur investi devrait s'en sortir sans trop de soucis. Du moins, jusqu'au boss final. Je vous laisse le soin de le découvrir par vous même mais sachez juste qu'il vous donnera du fil à retordre. Nous n'en attendons pas moins d'un protagoniste de ce calibre. Je finirais ce paragraphe en disant que Darkness fait montre de mécaniques simples pour un jeu franchement prenant qu'il est très dur de lâcher une fois la partie lancée. 

Attention à ne pas se trouver sur son passage

Savage pixels

Parlons réalisation. Vous le savez, je suis féru de pixel-art. C'est réellement le style graphique que je préfère dans le JV. Psytronik Software, Icon 64, Protovision, Sarah Jane Avory, Richard Bayliss, etc... Tous ces gens qui travaillent encore de nos jours à agrandir la ludothèque du Commodore 64 sont pour moi les meilleurs en ce qui concerne nos chers petits pixels. Darkness ne déroge pas à la règle et se sont cette fois Trevor Storey et Achim Volkers aux manettes. Vous allez dire que je suis fou mais lorsque j'y joue j'ai réellement l'impression d'être dans une jungle. Surtout après la superbe introduction nous montrant le crash de notre avion. Les décors sont géniaux, en intérieur comme en extérieur, et les sprites très cool. Une aura mystérieuse émane de ces ruines. C'est un véritable plaisir que de les parcourir en long et en large.

Niveau sonore, la musique est entraînante et nous chauffe à dézinguer tout ce qui bouge. Les bruitages sont plutôt cool et rendent bien. J'aurais peut-être préféré quelque chose plus dans le thème mais je chipote. L'ambiance générale du soft est juste géniale. 

La colorimétrie au top 

La chasse est ouverte

Maintenant, voyons le gameplay. Comme dit plus haut, Darkipede est un fixed-shooter à la Centipede et Millipede sur Atari 2600 mais avec notre explorateur en bas de l'écran qui mitraille, c'est le bon terme en vue de la rapidité des tirs, les animaux et autres ennemis nous venant de Darkness et descendant à la file tel ce bon vieux mille-pattes. Les plus anciens retrouveront de suite leurs marques et seront ravis de retrouver ce type de jeux arborant les graphismes si typiques du C64. Quant à Darkness, je vous parlais de twin-stick shooter. Comme dans un Xeno Crisis (avec la maniabilité à trois boutons), nous tirons en rafales en maintenant le bouton fire enfoncé pendant que nous dirigeons notre tir à l'aide du joystick. C'est on ne peut plus simple.

Rien à redire du côté de la jouabilité. Notre explorateur en herbe, Stan, réagit au quart de tour et manie son espèce de boomerang avec dextérité. Le truc pour ne pas se faire surprendre est simple. Dans chaque écran, ce sera toujours le même nombre d'ennemis qui vont poper. Heureusement pour nous, un léger scintillement permet de savoir à quel endroit vont avoir lieu ces apparitions. En revenant sur nos pas puis en retournant sur l'écran que nous venons de quitter, ces emplacements bougent. Dès lors, il ne reste plus qu'à enchaîner les allers-retours jusqu'à ce que la configuration des ennemis nous conviennent pour une bonne extinction d'espèces protégées en règle. Un vrai safari. Oui, c'est une technique de lâche.  Plus sérieusement, encore un titre qui se joue tout seul au joystick. Parfait.

Darkipede

Dépaysement garanti

Encore un hit. Non, je n'abuse pas. J'ai a-do-ré parcourir Darkness. Il n'est ni très long ni très compliqué mais il permet de passer quelques heures hyper agréables avec l'esprit voguant dans l'Afrique si mystérieuse. Encore une fois, nous avons une œuvre géniale estampillée Psytronik Software. Je ne sais même plus quoi dire... J'ai déjà remercié mille fois ces développeurs et je réitère donc. Merci de me faire voyager. Leur travail mérite tellement de louanges et en reçoit si peu. Au moins, chez les afficionados du Commodore 64, leurs oeuvres trouvent un public de connaisseurs réceptifs à leur art. Souhaitons leur encore de longues années à nous régaler. 

Peace.

O'Reilly      


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