Accéder au contenu principal

METTEZ LA GOMME AVEC LA SÉRIE TOP RACER (EVERCADE)

Ah, Piko Interactive… On pourra dire qu'ils ont bien gâté les joueurs Evercade que nous sommes. Du beat 'em up, du RPG, de la plate-forme, du sport… Dont des jeux de caisses ! Si j'ai déjà publié un test de Racing Fever, que j'aime beaucoup mais qui reste assez simpliste, sur ce coup-là c'est avec du très lourd qu'arrive Piko. Ils ont acquis les droits de la série Top Racer (Top Gear), rien que ça, et nous portent donc les deux premiers épisodes Super Nintendo sur nos Evercade chéries (peut-être une future Piko Interactive Collection avec Top Racer 3000 ?). Ces jeux firent le bonheur des joueurs à l'époque bénie des 16 bits, qu'en est-il aujourd'hui ? 

La fureur de vivre

Dieu, que ça fait du bien ! Ces jeux de courses en 2D ont le don de me ramener de suite en enfance. Je ne vais pas vous raconter ma vie mais mes tendres années furent… Et bien loin d'être tendres. Mais je ne peux m'empêcher d'être tout de même nostalgique de cette époque où tout semblait plus facile, plus sain. Et cela se ressent jusque dans le monde du JV. Quand le joueur de cette époque est rentré du magasin avec le premier ou le deuxième opus de Top Racer pour sa Super Nintendo alors complètement tendance, il n'avait pas investi pour rien. Il avait un jeu beau, extra complet, qui allait lui amener des mois de courses effrénées. Aucun DLC à venir, aucune boutique d'améliorations, tout était là, le packaging qui fait plaisir y comprit.

Excusez-moi pour ce moment de nostalgie mais je ne peux m'en empêcher. Lorsque je lance un Top Racer sur mon Evercade, je me sens tout de suite bien. C'est magique.



Le même soin fût apporté aux deux titres. Ils sont superbes.  Petite particularité du premier : même en mode solo, l'écran restera splitté. Si cela peux paraître gênant au premier abord, l'on s'y fait et ce n'est au final pas désagréable d'avoir un adversaire particulier avec lequel il faudra batailler car un peu plus talentueux que la moyenne des participants. Les choses reviennent à la normale dans le second opus avec le plein écran rien que pour vous si vous êtes en solo. La sensation de vitesse est très bien retranscrite, les courses sont franchement grisantes. Un petit coup de nitro, histoire d'accélérer encore un peu ? C'est présent et le joueur ressent vraiment le coup de boost. D'ailleurs, il est à noter que la maniabilité est intuitive et simple comme bonjour à prendre en main. Bien que, et encore heureux, le joueur devra rester constamment concentré si il ne veut pas finir dans le décor. 

Les décors défilant à toute vitesse sont très beaux. Le joueur voit du pays, surtout dans le deuxième qui le fait passer par nombre d'endroits connus. Les voitures sont classes, un plaisir de voir ces bolides en action. Et les insultes qui fusent parfois du côté conducteur en mode bulle de bande-dessinée prêtent à sourir et plonge encore un peu plus dans la frénésie de la course. Les développeurs ont fournis un sacré travail. Nul doute que les acheteurs de Top Racer à l'époque ont du être impressionnés.

Passage au stand dans le premier

Parlons musique. Un dilemme se pose. Dans le premier épisode, la musique est très entraînante et bien forte. C'est cool mais les bruitages passent au second plan. On entend pas les moteurs et il ne reste que les crissements de pneus. Alors que c'est l'inverse dans le deuxième épisode,  une musique faiblarde pour des bons gros vrombissements. Dans les deux cas, l'ambiance sonore n'est tout de même pas mal du tout. 

Donc, une réalisation du tonnerre pour ces deux titres de la série Top Racer. Les voitures ont de la gueule et filent à toute bombe, même lors des courses de nuit du plus bel effet. Il est d'ailleurs à noter que les conditions atmosphériques font leur apparition dans Top Racer 2. Brouillard, pluie, neige… viendront rajouter du piment à des courses déjà bien énergiques. Top.

Une petite insulte en passant

Il y'en a sous le capot

En plus d'être bien réalisés, les deux premiers épisodes de Top Racer sont loin d'être chiches en contenu. Bien entendu, les options inhérentes au genre sont présentes comme le choix du passage de vitesse automatique ou manuel, l'affichage en kilomètres heure ou en miles, le mappage de boutons… Voyons maintenant en profondeur ce que contient en particulier chaque opus. 

Dans le premier Top Racer, ce sont quatre voiture style GT qui nous sont proposées. Ce choix est primordial car leurs caractéristiques sont différentes et réellement impactantes en course. Vitesse, accélération, tenue de route et la consommation. Si vous choisissez la plus rapide de toutes, alors il est possible que sur une course en cinq tours vous ayez besoin de vous arrêter au stand, ce qui vous fera perdre du temps, tandis que celui ayant choisit la moins rapide restera sur le circuit. J'ai trouvé cool le fait de pouvoir repartir du stand quand on le désire. J'entend par là que si il ne vous reste par exemple qu'un tour à effectuer, rien ne sert de mettre le plein. Juste ce qu'il faut pour atteindre la ligne d'arrivée et c'est reparti. Niveau modes de jeux, il n'y a que le championnat mais celui-ci contient trente-deux pistes dans huit pays. Il y'a vraiment de quoi faire, même si l'on aurait aimé pouvoir sélectionner son circuit et faire du solo ou du contre la montre. Un système de mot de passe permet au joueur de reprendre son championnat plus tard. 

Les grands espaces du désert américain

Pour ce qui est de sa suite, déjà vous pouvez oublier les arrêts au stand qui ont disparus, ce qui est bien dommage. Par contre, plus le joueur est bien classé à l'arrivée plus il remporte d'argent. Il pourra ensuite dépenser celui-ci pour améliorer son véhicule et ainsi encore plus "bombarder". Apparaît également l'état de la voiture qui aura parfois besoin de réparations. D'autres paramètres seront à prendre compte avec la mise en place des conditions météorologiques. Celles-ci sont vraiment cools je trouve car abusées, ce que j'aime bien personnellement. Quand il y'a du brouillard, il y'a du brouillard. À couper au couteau, diraient nos anciens. On y voit pas à deux mètres. Ça rajoute beaucoup au fun des encore une fois nombreuses courses qui attendent les joueurs.

Malgré l'évolution entre les deux épisodes, l'ADN Top Racer reste le même et je ne saurais dire si l'un est meilleur que l'autre. Les deux opus sont vraiment bons.

Passé les premières courses, les deux jeux proposent un réel challenge

Peut-être bien la meilleure licence de jeux de courses en son temps ? Je vous laisse en juger. En tous les cas, si vous appréciez les jeux de courses, je ne vois pas comment vous pourriez être déçus avec ces graphismes et cette maniabilité. Tous les ingrédients sont là pour des heures et des heures de compétition, de courses effrénées, d'insultes à la volée… Bref, du bonheur.

Peace.

O'Reilly     

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

CRACHEZ-LEUR À LA GUEULE DANS METAGALACTIC LLAMAS : BATTLE AT THE EDGE OF TIME (VIC20MAXI) !

C'est là mon tout premier test d'un jeu VIC 20. Je découvre cette ludothèque depuis ces derniers jours seulement et je peux dire que je suis bluffé. Grand fan devant l'Eternel de l'Atari 2600, j'avais entendu que cet ordinosaure jouait dans la même catégorie. J'entends par là qu'il était disponible à la même période mais qu'il semblait bien plus performant que la console du légendaire constructeur américain. Ordinateur oblige. Je confirme ! Nous avons des jeux arborant le même type de graphismes stylisés dirons-nous et que j'adore tellement, mais plus colorés et acidulés. De plus, les jeux sont bien plus fluides et "finis", si j'ose dire. Je suis tellement heureux que toute cette merveilleuse ludothèque s'ouvre à moi grâce au VIC20/C64Maxi de Retro Games. Et donc, le premier titre qui m'a accroché et sur lequel je compte bien péter le score est un shmup survolté nommé Metagalactic Llamas : Battle at the Edge of Time. Ça, c'e

LE JEU QUE J'ATTENDS LE PLUS EN 2023

Très loin de l'agitation des grands studios. Ayant un budget sûrement similaire à celui aloué à 20 secondes de cinématique d'un AAA. Et encore... Un marketing se résumant au bouche à oreille entre passionnés. Le jeu que j'attends comme un fou en cette année 2023 reste sûrement inconnu, bien qu'il en soit à la fin de son développement, de 98% des gamers. Même les retrogamers les moins aventureux sont pour beaucoup passés à côté,  j'en suis sûr. Encore une fois, c'est sur Commodore 64 que ça se passe. Oui, la dernière niche de la poupée russe, si vous voyez ce que je veux dire. Bon, j'arrête de tourner autour du pot. Mesdames et messieurs, le studio Protovision espère pouvoir sortir Wild Wood à l'Éte 2023. Je croise les doigts, les orteils et tout ce que je peux croiser pour que ce soit le cas. Voyons plus précisément de quoi il retourne. Objectif Lune Parmi les très nombreux types de graphismes existants, j'aime par dessus tout ce que propose le Commo

DARKNESS ET DARKIPEDE (C64MINI) : DANS LA JUNGLE PERSONNE NE VOUS ENTENDRA CRIER

J'adore la direction artistique de ces jeux ! Voilà, ça c'est dit. Sérieusement, l'univers dans lequel se déroulent nos aventures, à savoir la jungle, est juste envoûtant. Je pense que c'est désormais officiel : l'ère 8 bits est mon époque favorite en termes de jeux vidéos. Et avec le Commodore 64, nous avons vraiment ce qui se faisait, et se fait toujours, de meilleur en la matière. Je vous invite à jeter un oeil à un titre tel que Briley Witch Chronicles si vous avez encore besoin de vous en convaincre. Bref, je fut donc d'abord attiré par l'aura de Darkness (Darkipede est un shmup reprenant le même design). Ce jeu date de 2014 et les screenshots me donnèrent instantanément envie de parcourir ces lieux. Voyons ce que j'y ai trouvé... Le livre de la jungle Darkness est un jeu d'aventure de type twin-stick shooter dans lequel nous pouvons donc tirer dans les huit directions. Darkipede est un petit jeu qui vient se greffer au premier et se veut être