Encore et toujours une oeuvre signée Psytronik Software. Je n'y peux rien si ils sont si talentueux. Mais cette fois-ci ce n'est pas tout. Lorsque j'ai atteint les crédits de fin, j'ai tout de suite reconnu le nom de Mickael Tillander qui m'avait tellement fait halluciné avec son fa-bu-leux Tänzer sortit sur Mega Drive et Evercade. Je ne savais pas que ce designer oeuvrait pour Psytronik Software. Ceci explique bien des choses...
C'est donc pour Knight 'n' Grail que nous sommes là aujourd'hui. Créé par les suédois de Wild Pixel Games en 2009 et donc édité par Psytronik Software. Ce petit chevalier que nous allons diriger va vivre bien des aventures. Aiguisons notre épée au moins aussi impressionnante que celle de Guts, nous allons en avoir grand besoin.
Les aventuriers de l'arche perdue
La vie était belle entre notre héros et sa dame, jusqu'à ce jour funeste où une malédiction leur tomba dessus. Notre belle est désormais changée en un horrible monstre. Demandant à l'archimage de faire quelque chose, ce dernier nous dote alors d'une énorme épée, d'une armure et d'une grande force pour manier cet équipement. Notre but sera le légendaire Graal se trouvant au fin fond d'un gigantesque château plein de dangers. Seul ce gobelet d'or pourra redonner à notre bien-aimée sa forme originelle.
Le scénario n'ai pas mal du tout et se poursuit dans Pains 'n' Aches, sa suite toujours développée et distribuée par les mêmes génies (oui). Mais nous n'en sommes pas là, revenons-en à nos moutons. Fans de fantasy, Dieu sait que vous êtes nombreux et j'en fais partie, Knight 'n' Grail a tout pour vous plaire. L'ambiance est vraiment prenante et il est difficile de lâcher le joystick avant d'avoir fait le tour des pièces de ce majestueux château. Très prenant.
La carte se révélera très utile |
Amoureux du pixel-art, Psytronik Software est le Graal
Mais qu'est ce que je peux aimer leur travail ! Sérieusement, c'est hallucinant mais tout ce qui est estampillé venant de leur boîte de développement et distribution me met une gifle. Chaque jeu ! Je sors à peine de la série Soulless qui m'a traumatisé et je retombe sur celle-ci. Et j'en ai encore pour après... Cette société m'intrigue. Je sais qu'elle est spécialisée dans le développement sur nos vieux micro-ordinateurs mais je me demande si en 2022 cela suffit à survivre. Bref, je me pose nombre de questions.
Quant à Knight 'n' Grail, vous savez déjà ce que j'en pense. Il est magnifique. Bien que l'action se déroule sur fond noir, c'est souvent le cas sur C64, les décors sont tout de même superbes. Ah, ces vieilles pierres que l'on aime tant arpenter.... Le château propose au joueur d'assez nombreuses variations dans son décorum. Aucune lassitude jusqu'au bout de l'aventure. Et comme d'habitude, cette palette de couleurs sublime. Parfait.
Notre avatar est franchement badass avec son armure et son énorme épée presque plus grande que lui. Les ennemis sont variés et dans le thème. Certains, comme des grandes silhouettes effrayantes nous fonçant dessus, sont réellement stylés. Les boss sont bien balèzes comme il se doit et font leur effet quand on se retrouve soudainement nez à nez avec eux sans moyen de repartir en arrière histoire de se préparer psychologiquement. Vous l'aurez compris, Knight 'n' Grail est visuellement une réussite.
Chargez ! |
Si la direction artistique est graphiquement somptueuse, il en va de même pour la musique. Elle est juste parfaitement dans le thème et souligne avec grâce cette aventure. Son côté féerique nous aidera à être encore plus pris dans l'histoire. Les bruitages se résument aux coup d'épée, on ne peux pas tout avoir.
Un petit bijou du jeu de plate-forme action, voilà ce que nous propose ce Knight 'n' Grail. Tout y est peaufiné pour que le joueur passe trois ou quatre heures loin de son quotidien. C'est là LA grosse force de ce média que nous aimons tant : le voyage.
On ne peux rien face aux éléments
Notre fier chevalier possède de base une armure de métal et une épée standard, hormis sa taille. D'ailleurs, grâce à la force octroyée par l'archimage, il la lance devant lui tel un boomerang pour occir les ennemis. Au fil de notre fouille des lieux, nous trouverons de quoi upgrader notre équipement. Armure et arme peuvent donc posséder un pouvoir lié aux éléments tels que le feu, la lumière, l'eau, le vent... Notre épée changera sa façon de se mouvoir et notre armure rendra inefficaces certains types d'attaques nous visant en fonction de nos choix. Avec le vent notre épée file tout droit en traversant tout l'écran, avec le feu elle fera un arc comme un jeté de grenade, ainsi de suite. Chaque ennemi utilise un élément pour nous attaquer tout en étant lui-même d'un autre élément, donc invulnérable à celui-ci. Au joueur de composer correctement en réaction. Le seul bémol que j'aurais à soulever serait que cela devient un peu agaçant à la longue d'aller dans le menu carte où se trouve notre inventaire et de changer constamment notre équipement. J'aurais souhaité un système plus intuitif et moins redondant, surtout pour le C64Mini qui ne possède qu'un clavier virtuel dans lequel il faut entrer à chaque fois.
Hormis ce petit soucis, c'est parfait. Le level-design est également génial, en mode metroïdvania. Notre chevalier répond au doigt et à l'oeil, ses attaques sont rapides. Le saut se fait bien en poussant le joystick vers le haut. Des capacités supplémentaires seront trouvables comme un double saut et bien d'autres que je vous laisse découvrir. Une en particulier est très cool. La maniabilité est égale à la réalisation, top.
Vous finirez par connaître le château par coeur |
Mais comment font-ils pour toujours viser juste ? Knight 'n' Grail est un jeu merveilleux à l'instar des autres venant de cet éditeur. On ne peux parler du C64 de nos jours sans penser à Psytronik Software. Ils tiennent la machine au-dessus de la masse grâce à leurs titres tellement bien travaillés.
Encore une fois un jeu C64 fait mouche dans mon coeur de gamer. J'espère que cela durera encore longtemps. Pour le moment, je m'en vais faire sa suite alors imaginez mon bonheur. Je vous enjoint à faire de même.
Peace.
O'Reilly
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