Ça y est ! Elle est enfin là. Depuis l'annonce de sa sortie je suis comme un fou, aimant déjà énormément la portable. Cette fois ci, Blaze nous sort le grand jeu avec une console de salon. Point capital et qui est, je pense, la raison première de son existence : ses quatres ports manettes pour du multi en local, comme à la grande époque. C'est dingue que les consoles next-gen ne proposent plus cela. À l'aube du "tout dématérialisé", cela s'applique même aux amis pour jouer. Et bien grâce à cette nouvelle machine, c'est répartit pour l'éclate avec les potes sur le même canapé !
Histoire de faire honneur à sa nouvelle console, Blaze sort en même temps une nouvelle gamme de cartouches axée sur l'arcade. Par exemple, nous avions déjà la version Nes de Double Dragon II et nous voici désormais avec la première itération arcade de ce titre légendaire. Exit les boîtes marrons, pour les différencier Blaze à choisit le violet. Aller, détaillons un peu la bête.
Double impact
Vous le savez sûrement déjà mais l'Evercade VS peux accueillir deux cartouches en même temps. Outre le fait d'avoir plus de jeux d'un coup à l'écran, Blaze a eu l'idée géniale de cacher des jeux débloquables en associant les bonnes cartouches. Oui, vous avez bien lu. Moi aussi j'ai a-do-ré l'idée. Pour exemple, mettez les deux Piko Interactive Collection pour voir apparaître dans la liste Pyramids of Ra, un jeu de réflexion dans un univers égyptien. Sérieusement, aviez-vous déjà vu une chose pareille ? Et ce n'est pas tout. Dans le menu de l'Evercade VS, il y'a possibilité de rentrer un mot de passe. Cela reste pour le moment très mystérieux pour tout le monde et on ne recense qu'un seul titre se débloquant grâce au mot de passe suivant : seijiwashere. Ou plutôt deux titres : Kubo 1 et 2 qui sont le prélude à Kubo 3 se trouvant sur la Indie Heroes Collection 1. On dit merci qui ?
Simple et efficace
Un clapet cachant les deux ports cartouches et les quatres ports USB pour de folles parties à plusieurs en local, voici ce qui saute aux yeux direct. Blaze privilégie toujours le côté "jouet" de ses consoles pour pouvoir proposer des prix abordables. Le design fait vraiment "années 90", dans tout ce que ça a de bon, j'adhère un maximum. Cela me fait vraiment penser à nos chères 8 bits d'antan. Pour l'édition standard, on reste sur du blanc agrémenté d'une touche de rouge du bel effet. Certains auront la chance d'avoir pu accéder à la Founder Edition noire. Bien entendu, à l'arrière se trouve les branchements habituels, HDMI et consorts.
Hormis leur légèreté, je n'ai aucune critique à imputer aux manettes de l'Evercade VS. Déjà j'aime beaucoup la prise en mains, la courbure sous l'implantation des gâchettes permet un très bon placement des doigts. Les boutons sont assez volumineux et bien placés, idem pour les quatres gâchettes, deux de plus que sur la portable. Le gros bouton carré au centre de la manette sert à accéder au menu de la console. Celui-ci, hormis la possibilité d'entrer des codes vue plus haut, offre toutes les options habituelles. Plusieurs types d'affichages et de scanlines nous sont proposés. Donc de belles manettes et un menu ergonomique et simple.
Le JV c'était mieux avant. Cette phrase est extrêmement soûlante, je sais. Mais franchement, pour moi c'est clairement le cas. Les abonnements à foison, les achats in-game, les NFT... J'atteins les quarante ans cette année, ce qui n'est tout de même pas bien vieux, et j'ai pourtant l'impression qu'un fossé c'est ouvert entre le JV de mes souvenirs et la vibe actuelle. Après, je suis resté loin des manettes pendant une quinzaine d'années mais tout de même... Quand j'avais quinze ans et que j'achetais un jeu dans un magasin j'avais l'oeuvre en entier, tout était là dans la boîte. Aucun soucis à me faire, je rentrais chez moi et mettais la cartouche dans la console et voilà tout. C'est ce que je retrouve chez Blaze : simplicité et authenticité. Désormais, l'Evercade est ma console principale et je suis fier de supporter l'initiative de revenir à un JV sain et de ne plus financer ces sociétés toutes puissantes qui ne travaillent qu'à frustrer le joueur que je suis afin de me faire dépenser toujours plus.
Peace.
O'Reilly
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