En octobre 2020, sortait sur Evercade la cartouche The Oliver Twins Collection. J'ai fureté sur le net et appris que ce sont deux frères jumeaux connus dans l'industrie et qu'ils avaient pour personnage fétiche Dizzy. J'avais juste un vague souvenir d'avoir déjà vu cette tête d'œuf dans de vieux magazines mais ne connaissais pas le moins du monde l'univers dans lequel il évolue. L'erreur est réparée et je peux vous dire que ça vaut le détour. Emprunts de magie, les jeux d'aventures mettant en scène Dizzy sont complètement à part dans le monde du JV.
Dans la notice, il est précisé au novice de commencer par Wonderland Dizzy, ce que j'ai fait. Celui-ci était apparemment prévu de longue date puis annulé pour enfin réapparaître sur NES le 24 octobre 2015. Ayant vu le bout de ce premier jeu, et étant actuellement sur un deuxième, il est temps pour moi de revenir sur un monde farfelu que je suis bien content d'avoir découvert.
Qui est le premier ? L'œuf ou la poule ?
Un monde merveilleux plein d'énigmes à résoudre. Voici ce que nous propose la série de jeux d'aventure avec pour personnage principal un œuf portant des gants de boxe et nommé Dizzy. Pourquoi ces accessoires ? Je ne saurais dire. C'est l'humour à l'anglaise quoi. Mais alors quel délire ! Franchement, c'est impossible de ne pas sourire devant toutes ces absurdités.
L'histoire se résume ainsi, nous et notre petite amie Daisy tombons dans un gouffre semblant sans fond, entourés d'objets flottants en tous genres, à l'instar de Alice aux Pays des Merveilles. Finalement, nous débouchons dans un monde magique. Le but est de retrouver nos amis dispatchés aux quatre vents et de résoudre leurs problèmes pour finir par tous repartir dans notre terre natale. Beaucoup de personnages ubuesques habitent les lieux. Certains sont tout droit sortis de l'imaginaire de Lewis Carol tandis que d'autres proviennent du folklore, comme une sorcière ou un ogre. Tout ce beau monde nous demandera toujours d'effectuer moult tâches avant de nous aider. Rien n'est gratuit.
On est pas bien là ? |
Quelque chose de particulier
Ce jeu, et à ce que j'ai vu c'est pareil pour les autres, a un truc bien à lui. Les graphismes sont assez beaux et surtout nous nous y sentons bien manette en mains, à parcourir ces lieux emprunts de féerie. Nous avons l'impression de faire une ballade dans la campagne anglaise, tant l'atmosphère se veux "british". Les décors sont reposants et nous y croiserons nombre de personnages hauts en couleurs. Leur design est d'ailleurs très bon, on sait de suite à qui l'on a à faire. Décidément, ces graphismes possèdent une "patte" bien à eux. Les titres concoctés par les jumeaux Oliver Twins sont repérables au premier coup d'œil, ce n'est pas rien.
La musique est plutôt joyeuse mais ne change guère, ce qui à la longue peut lasser. Les bruitages font le travail. La bande-son n'est pas le point fort de Wonderland Dizzy mais elle colle plutôt bien à l'univers.
Nous avons donc une production 8 bits des plus sympathiques. Les frères développeurs parviennent à insuffler à leurs créations un grain de folie qui n'appartient qu'à eux. Génial.
Une sorcière pas si mauvaise |
Œuf qui roule n'amasse pas mousse
Au début du soft, un choix nous est proposé parmi trois propositions : jouer avec Dizzy, Daisy ou les deux. Oui, nous pouvons décider de jouer le couple en switchant de personnage à chaque mort, les objets en notre possession se transposant de l'un à l'autre. Pour le moment, j'ai fini le titre avec Dizzy seul. Je vais me le refaire avec Daisy puis les deux pour voir si quelque chose change à la fin ou quoi que ce soit du style.
Sinon, nos petits œufs sont maniables comme il se doit. Un bouton pour le saut, ou la croix directionnel vers le haut, et un autre pour agir, observer ou entamer un dialogue. Simple comme bonjour. À savoir qu'il n'est possible de transporter que trois objets à la fois.
Pas beaucoup d'action dans Wonderland Dizzy mais de la réflexion. Il va falloir se triturer les méninges pour comprendre que tel objet servira à remplir telle tâche pour qu'untel nous aide finalement à résoudre le problème d'un autre… Ainsi de suite jusqu'à démêler ce sac de nœuds.
Me voici désormais fan des aventures de Dizzy |
Je vous le dis, pour moi les jeux vidéos sont une thérapie, si nous passons outre les quelques achats compulsifs… Bref… Jouez à un Tanglewood ou à un Wonderland Dizzy si vous avez le cafard. Effet positif garanti.
Quelle fabuleuse découverte ! Moi qui aime les univers décalés, me voici sacrément bien servi. Les frères développeurs ne sont pas connus pour rien. De leur travail émane une magie latente, une magie à la Tolkien, une magie anglaise…
Peace.
O'Reilly
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